Une tristesse qui me collait à la peau
Je suis dépressive depuis longtemps et la tristesse me collait à la peau. Quoi que je fasse, elle était présente presque en permanence. Je n’avais plus envie de rien même les activités qui avant me faisaient plaisir n’avaient plus d’intérêt.
Je devais me pousser pour me lever le matin, pour me préparer, pour aller travailler, rentrer, m’occuper de la maison et des enfants. J’étais comme un robot, je faisais tout ça de manière automatique.
Alors le soir, quand je me couchais, souvent je pleurais. De vraies crises de larmes qui m’amenaient à l’épuisement et je finissais par m’endormir avec ma tristesse.
Avec l’aide des Dépressifs Anonymes, cette tristesse a disparu. Si j’ai un moment de cafard, j’appelle un ami de la fraternité pour partager, ou je vais à une réunion. Je sais que je serai comprise et qu’il n’y aura pas de jugement. Et après avoir partagé, je me sens mieux.